Depuis le 25 mars, la ville de Joué ne sert que du pain bio en restauration scolaire, dans les crèches, centres de loisirs et résidences pour personnes âgées. Un engagement de la municipalité pour un coût supplémentaire de 23.000 euros à l’année.
Entre les cantines d’écoles, les centres de loisirs, les résidences pour personnes âgées et les crèches, ce sont pas moins de 2.800 repas quotidiens préparés par la ville qui sont accompagnés de pain bio à Joué-lès-Tours depuis le 25 mars. Des pains de 400 grammes fabriqués par la boulangerie collective BPA, installée zone de la Flotière, à Joué.
« Cette nouveauté traduit notre engagement à valoriser les circuits courts dans la restauration collective », explique Aude Goblet, adjointe à l’Education.
14 tonnes annuelles
Au total, environ 14 tonnes annuelles de pain bio seront désormais livrées à la cuisine centrale de Joué-lès-Tours. La mesure coûtera 23.000 euros supplémentaires sur le budget « pain » de la Ville (qui passe de 25.000 à 48.000 euros). Sans incidencesur le prix du repas en cantine.
Pour Aude Goblet, la généralisation du pain bio est « la première étape vers un développement du bio »dans les assiettes de la ville. Reste désormais à trouver les quantités suffisantes d’autres produits pour assurer 2.800 repas quotidiens.
Bientôt les produits laitiers ?
« Nous avons pris contact avec la Chambre d’agriculture pour identifier des fournisseurs potentiels capables de garantir de telles quantités, notamment dans les produits laitiers, dont la filière bio est une des plus organisées », explique Caroline Riffonneau, directrice de Joué Famille.
En attendant, peut-être, de manger des fruits et légumes bio à la cantine, les écoliers jocondiens semblent avoir déjà validé leur nouveau pain quotidien. « Les retours sur la qualité sont très bons », indique Caroline Riffonneau.